L’équilibre acido-basique est essentiel pour le bon fonctionnement de notre organisme. Ici, il est question de mesurer le PH. Celui du sang doit impérativement rester entre 7,32 et 7,42. En-dehors de cette fourchette, pas de vie possible…
Dans le corps, les acides et les bases sont combinés : une base faible avec un acide fort et une base forte avec un acide faible.
Les acides forts proviennent surtout des protéines animales. Ils sont neutralisés par le foie puis éliminés via les reins et la sueur. Les capacités d’élimination étant limitées, les acides forts ont tendance à s’accumuler dans les tissus.
Les acides faibles proviennent des protéines végétales et des glucides. Ils sont éliminés via les poumons et ne s’accumulent pas dans l’organisme.
La régulation du PH plasmatique fait intervenir des systèmes dits « tampons » :
Lorsque les systèmes tampons sont dépassés et que l’équilibre acido-basique est rompu, les symptômes sont variés mais peu spécifiques :
La cause majeure est une alimentation trop riche en aliments acidifiants. S’ajoutent à cela des carences en minéraux, une faiblesse digestive, un manque d’exercice physique, du stress, un mauvais sommeil…
Les minéraux acidifiants sont le chlore, le soufre et le phosphore que l’on trouvera surtout dans les protéines animales et les produits laitiers.
Les minéraux alcalinisants sont le potassium, le calcium et le magnésium que l’on trouvera en grande quantité dans les fruits et les légumes.
L’indice PRAL (Potential Renal Acid Load) d’un aliment évalue la charge acide grâce à la quantité de minéraux acides et de minéraux basiques apportée par 100 g de cet aliment en tenant compte de son coefficient d’absorption intestinale. Des tableaux sont disponibles sur le net.
Si les apports alimentaires augmentent la charge acide infligée à l’organisme, tant l’équilibre acido-basique que l’homéostasie ionique seront impactés. Cela entraînera des déséquilibres en minéraux alcalinisants (déperdition accrue et insuffisance d’apports), une acidose et, à terme, des troubles fonctionnels et des pathologies.
Par exemple, pour l’appareil locomoteur, un déséquilibre minéralo-ionique (c’est-à-dire un déficit en minéraux alcalinisants) aura pour conséquences : des crampes, des douleurs, de la sarcopénie, de l’ostéopénie, des pathologies musculo-tendineuses à répétition, une mauvaise récupération à l’effort…
D’un point de vue alimentaire, il s’agira d’équilibrer l’assiette en apportant 2/3 d’aliments alcalinisants pour 1/3 d’aliments acidifiants.
Aliments alcalinisants :
En clair, il ne faut aucun repas sans végétaux. Les études montrent qu’il faut 10 fois plus de fruits et légumes que les apports totaux en protéines sur une journée (600 g pour 60 g de protéines totales par jour).
Attention de ne pas confondre aliment acide et aliment acidifiant. L’exemple typique est le citron : acide en bouche, il libère des citrates (acides faibles) et n’est par conséquent pas acidifiant.
Prenez soin de vous !
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